Nous ne parlerons par de cet enfant tué par un véhicule du cortège de Roi MaRcky à Kolda dans le Fouladou. Ni du corbillard que Sa Mackyesté a offert à cette même région du Fouladou quelques heures plus tôt. Funeste coïncidence qui ne mérite pas qu’on s’y attarde : l’heure est à la fusillade au palais de la République où nos 4 présidents sont tombés, sous les balles d’un «terreur-riste» désormais identifié. Dans un enregistrement vidéo, l’homme qui revendique l’attaque porte une petite barbe. Il a un prénom musulman, Ousmane. Patronyme Sonko, plus fréquent dans la région Sud en proie à une rébellion. Rebelle et islamiste, cocktail explosif ! Panique générale, sans raison véritable, parce qu’un seul mort n’a pas été dénombré. Le «shooter» du palais a usé de balles en blanc qui ont juste égratigné Senghor, Diouf, et Wade, avant de sévèrement amocher MaRcky, qui se débat toujours. Pendant ce temps, Ahmed, le spécialiste des «Khali-fake-news», court toujours : aucun procureur sérieux ne l’a convoqué pour lui demander de justifier ses propos alarmistes tenus contre ce «salafiste» qui serait le candidat de Daesch à la présidentielle sénégalaise. Election à laquelle chaque couche sociale devra, désormais, présenter un candidat. A Rebeuss et dans les Macs du pays, c’est déjà fait : les détenus ont porté leur choix sur Khalifa. Les «fantômes», eux, voteront Karim qu’ils ont déjà parrainé. Alors que tous ceux qui veulent d’un changement radical du système politique, dès 2019, ont les yeux rivés vers Sonko, l’homme qui terrorisme le palais mais dit craindre pour sa vie, tout en demandant à Roi MaRcky d’assurer sa survie… Comprenez-vous donc?
«Les fusiller, ce ne serait pas un péché »
On se demande bien quelle mouche a piqué Sonko à vouloir fusiller à la fois les 4 présidents du Sénégal des indépendances à nos jours. Pour Senghor, ce n’était pas la peine de le fusiller parce que réfugié dans l’au-delà après s’être fusillé lui-même avec sa négritude qui n’était pas destiné à développer le Sénégal. Idem pour Diouf, ce président grand par la taille mais dont personne n’a retenu grand-chose de ses 20 ans d’hibernation au palais. Par contre Papi Wade, lui est à «fusiller» parce que si on a hérité du «MaRcky» de Sall au palais, c’est bien de sa faute puisqu’en voulant forcer le destin de son Prince Karim, il a fini mettre le pays entre les mains d’un «apprenti».
Mamour, le Dg qui valait 94 milliards…
Mamour peut dormir tranquille. Le «terreur-riste» Sonko l’a également fusillé. L’accusant de détournement de 10, 20, 30 voire 94 milliards de francs Cfa, un véritable butin de guerre. Si crime il y a, à qui cela devrait profiter ? Sur cette révélation, le procureur de la république a piqué un roupillon et faut pas réveiller pour des futilités parce quand on détourne de petits montants comme dans une caisse d’avance, on mérite d’être pendu à un croc de boucher.
Question pour un champion…
Par contre, quand on multiplie le chiffre à 94, on est un champion ! Raison pour laquelle cette affaire n’intéresse ni le palais ni la justice. Or, si Sonko a diffamé, Diallo devrait demander à MaRcky d’activer le procureur pour laver son honneur. Par contre, à l’heure de la présomption de culpabilité et de l’inversion de la charge de la preuve comme il est de coutume sous MaRcky, dorénavant, tout accusé devra lui-même prouver son innocence. Donc, Mamour, lavez-vous avant que Sonko ne prenne le pouvoir !
Premières dames, premiers voiles au palais !
Sonko a vraiment le vent en poupe et il n’y est pour rien. Star des réseaux sociaux, principal client de la presse écrite et des médias, Ousmane, qui veut être le 5e Khalife du Sénégal après Roi MaRcky, a promis de tout révolutionner dans le pays. A commencer par le palais de la république où logeront, s'il est élu, deux Premières dames, voilées, aussi «jonguées» que Marième. Par contre Sonko doit juste promettre, une fois au palais, de ne pas lapider Marième, Viviane, Elisabeth et Colette pour avoir laissé leurs époux contribuer à accentuer la pauvreté.
Sécurisez-moi, Président !
Restons toujours avec Sonko qui a demandé à l’Etat d’assurer sa sécurité en tant que candidat à la présidentielle. Dire que le challenger de MaRcky se voit déjà au second tour au pire, victorieux dès le premier, tour au mieux. A ce stade et avec le nombre de candidats déclarés à la présidentielle, si l’Etat devait affecter des éléments de la gendarmerie à chaque camp, il y aurait un déficit de gendarmes et de policiers et ça, Aly Ngouille l'a bien compris.
Non, pas question, Ousmane !
Sur cette question, Aly Ngouille a été clair : «une telle demande ne saurait être satisfaite à l’état actuel du processus électoral, au risque de créer une rupture de l’égalité des citoyens devant la loi». Mais attention, si Sonko craint pour sa vie et suspecte Macky de vouloir l’assassiner, après le meurtre non élucidé de Mariama Sagna, responsable de Pastef, il ne devrait pas demander à ce même Macky d’assurer sa sécurité. Le cas échéant, MaRcky pourrait bien envoyer à Sonko les «gens d’armes» qui s’étaient pointés chez sa mère à Ziguinchor pour réclamer des fiches de parrainages. Attention !
Balance ton porc : «Me, too» à Dakar
Terminons cette grande parenthèse avec Sonko, pour dire qu’il devra bien assurer ses arrières. Sa candidature prise très au sérieux par le pouvoir, le «shooter» des présidents sénégalais, selon nos «zinfaux», a failli faire les frais d’une cabale destinée à le faire coffrer avant la validation des candidatures à la candidature. Selon le plan, une dame sortie de nulle part devrait l’accuser de viol. La victime supposée, venue d’un pays européen, devrait entrer en contact avec Ousmane, qui, ici, a fait mieux que le prêcheur Ramadan. Il est resté sur ses gardes et l’affaire n’est pas terminée. A suivre…
Affaire conclue, tout le monde a quelque chose à vendre
Le marché, c’est quand l’offre rencontre la demande. Et les candidats à la transhumance continuent de manifester un gain d’intérêt pour s’asseoir à la table de Roi MaRcky. Avec Moussa, le maire des Parcelles assainies, «j’ai pêché le plus gros poisson», a dit le Roi de l’émergence qui vient de capturer un fauve dénommé, Ousmane, édile d’une cité balnéaire «Salie» par le Pourisme. «Je voudrais vous faire savoir que vous venez d’attraper un grand lion ici à Saly Portudal». Puisque le lion a été attrapé, il ne restait qu’à le mettre en cage et l’exposer avec les autres captures tel un trophée de guerre. Affaire conclue : Moussa tout comme Ousmane, Fada et autres, avaient chacun quelque chose à vendre et MaRcky y a mis le prix.
Bon dimanche à tous !
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